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EN BREF
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Paris 2024 a mis en place une stratégie ambitieuse pour réduire l’impact environnemental des Jeux Olympiques et Paralympiques. Grâce à des actions d’économie circulaire et des mesures de réduction des émissions carbone, l’événement a enregistré une baisse de 54,6% de son empreinte carbone par rapport aux éditions antérieures. L’organisation a privilégié des infrastructures existantes et temporaires, limitant les nouvelles constructions, et s’est engagée à ce que 97% de l’énergie provienne de sources renouvelables. En parallèle, Paris 2024 a mené des actions pour assurer une gestion responsable des déchets et améliorer l’accessibilité des transports, favorisant des moyens moins polluants pour les spectateurs. Ces initiatives visent à poser un modèle durable pour de futurs événements sportifs à travers le monde.
Le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 a placé la durabilité et la responsabilité au cœur de son projet. En effet, dès sa candidature, Paris 2024 s’est engagé à réduire son impact environnemental en mettant en place une série d’initiatives destinées à atteindre une empreinte carbone historiquement basse. Cette stratégie a permis de réduire l’empreinte carbone de 54,6% par rapport aux éditions précédentes, tout en intégrant des solutions innovantes pour promouvoir un modèle de développement durable exemplaire dans l’organisation d’événements sportifs.
Une approche environnementale ambitieuse
Dès le départ, Paris 2024 a affirmé son intention de relever le défi climatique auquel font face les grands événements sportifs internationaux. La responsabilité dans l’organisation des Jeux s’est traduite par l’établissement d’une stratégie ambitieux de réduction d’impact, visant notamment à diminuer l’empreinte carbone globale. L’objectif, fixé dès les premiers instants, était de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux comparée à la moyenne des éditions de Londres 2012 et Rio 2016. En ne tenant pas compte de l’édition de Tokyo, qui s’est tenue sans spectateurs, l’empreinte carbone moyenne est estimée à 3,5 millions de tonnes équivalent CO2.
Pour atteindre cet objectif, Paris 2024 a pris en compte toutes les émissions de carbone de l’événement, qu’elles soient directes ou indirectes, incluant les déplacements des spectateurs. Cela a conduit à la mise en place de mesures significatives et à la création d’une équipe climat dédiée à l’exécution de cette stratégie.
Réduction de l’empreinte carbone
En analysant les différentes facettes de l’organisation, Paris 2024 a réussi à établir un bilan carbone attractif de 1,59 million de tonnes équivalent CO2, représentant une réduction de -54,6% par rapport aux précédentes éditions olympiques. Cet accomplissement résulte d’une série d’actions concrètes au sein de tous les secteurs concernés par l’organisation des Jeux, tels que les constructions, les opérations et les déplacements.
Les constructions durables
Pour limiter les émissions liées aux nouvelles constructions, Paris 2024 a opté pour la réutilisation d’infrastructures existantes et temporaires. Seul un site de compétition, le Centre Aquatique Olympique, ainsi que deux sites de vie (le Village des athlètes et celui des médias), ont été construits spécifiquement pour ces Jeux. À travers des méthodes de construction éco-responsables, telles que l’utilisation de béton bas carbone et d’ossatures en bois, Paris 2024 a réussi à abaisser ses émissions de construction de 30% par mètre carré.
Les infrastructures temporaires ont également été conçues pour avoir un impact minimal sur l’environnement. Par exemple, 200 000 places de tribunes installées pour les compétitions étaient temporaires et démontées après les événements, contribuant ainsi à l’efficacité économique et à la durabilité.
Optimisation des opérations
Les opérations liées à Paris 2024 ont également vu des améliorations notables. Avec seulement 18% de l’empreinte carbone des Jeux, contre un tiers initialement prévu, des efforts ont été réalisés dans divers domaines, notamment :
- Énergie : L’utilisation du réseau électrique français a permis de couvrir 98,4% des besoins en énergie, se passant ainsi des groupes électrogènes à diesel.
- Restauration : En collaborant avec divers partenaires, Paris 2024 a considérablement augmenté l’offre végétarienne, atteignant 40% des repas servis au grand public.
- Numérique : Un effort significatif a été fait pour réduire la taille des équipements numériques, limitant ainsi les achats de matériels.
Gestion des déplacements
Les déplacements, initialement prévus comme représentant un tiers des émissions, ont finalement constitué 53% de l’empreinte carbone totale des Jeux. À noter que 12,1 millions de billets ont été vendus, leur provenance a été un facteur déterminant dans l’analyse de l’impact des transports. Des mesures ont été mises en place pour encourager les spectateurs à utiliser des moyens de transports moins polluants, incluant un fort accès aux transports en commun et la promotion de l’utilisation du vélo.
Projets d’évitement et de captation carbone
Malgré tous ces efforts, il est inévitable que certaines émissions de carbone restent inévitables durant l’événement. C’est pour cela que Paris 2024 a développé un programme de soutien à des projets d’évitement et de captation carbone, totalisant un volume correspondant à ses émissions non évitées.
La contribution de 11,5 millions d’euros au déploiement de 9 projets climatiques au niveau international, tous situés proches de l’équateur, illustre cette approche. Ces projets, répondant aux normes internationales les plus strictes, visent à séquestrer ou éviter 1,575 million teqCO2 à travers différentes initiatives, de la protection de la forêt à l’accès à des systèmes d’énergie renouvelables pour des communautés vulnérables.
Infrastructures circulaires et réduction des déchets
En s’engageant à réduire les déchets, Paris 2024 a également visé à établir un modèle de développement circulaire. Environ 90% des 6 millions d’actifs nécessaires ont été déployés et récupérés par des partenaires et prestataires, garantissant ainsi leur seconde vie. Les projets de dons, de revente, et de récupération des équipements sportifs et autres actifs, ont été mis en place afin de maximiser cette approche circulaire.
En parallèle, la lutte contre le gaspillage alimentaire a été une priorité. Paris 2024 a réussi à collecter 300 tonnes de produits alimentaires pour redistribuer 600 000 repas à des personnes en situation de précarité alimentaire, contribuant ainsi à une réduction significative des déchets alimentaires.
Réduction du plastique à usage unique
La question du plastique à usage unique a également été abordée par Paris 2024. La mise en œuvre d’un dispositif de distribution de boissons en collaboration avec Coca-Cola a permis de réduire de 52% la quantité de plastique à usage unique par rapport aux précédentes éditions. Ce changement a été bien accueilli par les spectateurs, qui ont été encouragés à utiliser leurs gourdes personnelles, renforçant par la même occasion l’engagement général en faveur d’une stratégie d’économie circulaire.
Un héritage durable et responsable
Ce modèle d’organisation des Jeux a laissé un héritage emblématique en matière de durabilité, avec une expérience qui pourra inspirer les futurs organisateurs d’événements sportifs à travers le monde. Paris 2024 a clairement établi que la définition d’objectifs environnementaux en amont, le choix d’infrastructures existantes, et une approche responsable dans tous les secteurs d’activité sont des facteurs déterminants dans la protection de notre planète.
Des outils pratiques ont aussi été créés pour aider les organisateurs d’événements à suivre la même voie, qu’il s’agisse de guides pour des événements responsables, de l’éco-conception, ou d’outils numériques pour diminuer les impacts carbone. Paris 2024 incarne ainsi la possibilité de mener à bien des événements à grande envergure tout en respectant l’environnement et soutenant des pratiques durables.
En somme, l’édition de Paris 2024 n’est pas seulement une occasion de célébrer le sport, mais aussi une plateforme pour démontrer qu’il est possible de réaliser de grandes choses sans compromettre l’intégrité de notre environnement. L’expérience acquise servira de référence pour tous ceux qui souhaitent à leur tour contribuer au développement durable dans le cadre des grands événements sportifs internationaux.
Le bilan de Paris 2024 constitue ainsi une étape importante dans la transformation des événements sportifs face aux défis contemporains, inspirant un changement positif à long terme dans le secteur.
Témoignages sur les initiatives durables de Paris 2024
Paris 2024 s’est engagé à relever le défi des enjeux environnementaux en intégrant des pratiques durables au cœur de l’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques. Dès le début de sa candidature, l’objectif affiché a été de réduire l’empreinte carbone des Jeux de 54,6 % par rapport aux éditions précédentes telles que Londres 2012 et Rio 2016. Cela témoigne d’une volonté audacieuse de transformer un événement d’une telle ampleur en véritable modèle de durabilité.
Les efforts de Paris 2024 pour réussir cet objectif sont multiples. La mise en avant des infrastructures temporaires ou déjà existantes a permis de minimiser les émissions liées à la construction. Avec la prédominance de techniques de construction bas carbone, Paris a réussi à réduire l’impact environnemental de cette phase essentielle, représentant 29 % du bilan carbone global des Jeux.
Les opérations des Jeux ont également été optimisées pour garantir une réduction significative des émissions de carbone. La transition vers l’électricité produite à partir de sources renouvelables a constitué un élément central de cette stratégie, permettant de couvrir 98,4 % des besoins énergétiques. Ainsi, des pratiques énergétiques plus respectueuses de l’environnement ont été instaurées, établissant un précédent pour le secteur événementiel.
Par ailleurs, la restauration a été repensée, avec un accent sur une offre alimentaire végétale proéminente, atteignant jusqu’à 40 % de repas végétariens. Cela démontre un engagement concret de Paris 2024 à réduire l’impact carbone lié à la restauration, tout en répondant aux besoins nutritionnels des athlètes.
Les déplacements des spectateurs ont également été un point focal des stratégies de Paris 2024. En simplifiant l’accès aux sites via les transports en commun et en encourageant l’utilisation de pistes cyclables, l’événement a permis d’inciter environ 87 % des spectateurs à adopter des modes de transport moins polluants.
En outre, Paris 2024 ne limite pas son action à une approche réactive post-événement. Elle s’est engagée à financer des projets d’évitement et de captation carbone qui contribueront à compenser les émissions inévitables. Un investissement conséquent dans des projets climatiques internationaux a été alloué, témoignant ainsi de l’ambition de laisser un héritage positif au-delà de l’événement.
Les initiatives de Paris 2024 vont bien au-delà d’une simple ambition de réduction des émissions. Ce modèle d’organisation vise à inspirer d’autres événements à travers le monde à embrasser une approche plus responsable et circulaire, en partageant les outils et les bonnes pratiques qui ont été développés tout au long de ce parcours.
