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EN BREF
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Dans le cadre du Printemps de la transition écologique, l’Université de Strasbourg lance une enquête majeure sur les pratiques de déplacement de l’ensemble de sa communauté universitaire, comprenant étudiants et personnels, qui se déroulera du 25 mars au 30 avril. Cette initiative, pilotée par la mission Développement durable et responsabilité sociétale (DDRS), a pour but de recueillir des données en vue d’élaborer un plan de mobilité durable. Face aux résultats d’un bilan carbone indiquant que les déplacements constituent le principal secteur émetteur de gaz à effet de serre (GES) au sein de l’université, cette enquête représente une première étape cruciale vers une décarbonation des mobilités. Les résultats, attendus pour juin, serviront à former des groupes de travail chargés de concevoir des actions concrètes visant à réduire l’empreinte carbone liée aux déplacements d’ici 2026.
Résumé de l’article
Dans le cadre du Printemps de la transition écologique, l’Université de Strasbourg entreprend une enquête significative sur les pratiques de déplacements au sein de sa communauté. Cette initiative, qui se déroulera du 25 mars au 30 avril, vise à comprendre les habitudes de déplacement des étudiants et du personnel dans le but d’élaborer un plan de mobilité durable. Ce texte explore les enjeux écologiques liés aux déplacements, les ambitions de l’université pour la période à venir, ainsi que les diverses activités prévues lors de cette semaine de sensibilisation.
Un cadre propice pour une enquête innovante
Le Printemps de la transition écologique s’avère être un moment idéal pour lancer une enquête sur les mobilités. Organisé au cœur du campus de l’Esplanade, cet événement se déroule chaque année et incarne l’engagement de l’université envers un avenir plus durable. La semaine dédiée à cette thématique se veut être une occasion non seulement de sensibiliser mais également de mobiliser tous les acteurs de la communauté universitaire autour des enjeux liés à l’écologie et à la durabilité.
Les objectifs de l’enquête
L’enquête, qui se tiendra du 25 mars au 30 avril, a pour principal objectif de recueillir des données sur les comportements de déplacement des étudiants et des personnels. Ces informations seront ensuite utilisées pour développer un plan de mobilité durable pour l’année universitaire 2024-2025. Menée par la mission Développement Durable et Responsabilité Sociétale (DDRS), cette initiative représente la première étape de diagnostic pour un projet plus large.
Un plan de mobilité durable à la croisée des chemins
Le plan de mobilité durable s’intègre dans le schéma directeur de développement durable et responsabilité sociétale et environnementale (DD&RSE) adopté par l’université pour la période 2025-2029. Ce plan vise à répondre à l’engagement de rendre l’université plus écologique et responsable sur le long terme. Il est essentiel que toutes les voix de la communauté universitaire soient entendues pour que ce plan soit le fruit d’un travail collaboratif et inclusif.
La nécessité d’agir pour réduire l’empreinte carbone
Le bilan carbone réalisé en 2023 a mis en évidence que les déplacements au sein de l’université représentent 48 % du total des émissions de gaz à effet de serre (GES). Cette donnée souligne l’importance d’agir sur les mobilités pour atteindre les objectifs d’une méthanisation des transports. En effet, l’enjeu est de taille : l’université cherche à réduire ses émissions de 6 % d’ici 2026 par rapport à 2021, objectif qui pourrait s’élever à 25 % d’ici 2029.
Les enjeux des mobilités durables
Le plan de mobilité durable doit donc répondre à la nécessité d’organiser les déplacements de manière efficace afin de limiter leur impact sur l’environnement. Cela implique de favoriser l’utilisation des transports en commun, le co-voiturage, ainsi que les modes de transport doux tels que le vélo et la marche. L’université a tout intérêt à réduire la dépendance à la voiture individuelle, surtout pour les trajets courts, en proposant des solutions alternatives.
La stratégie de mise en œuvre
Pour parvenir à cet objectif ambitieux, le plan de mobilité durable se développera en deux phases. Une première phase sera consacrée au diagnostic et à l’analyse des besoins, impliquant les étudiants, le personnel et les divers partenaires de l’université. Cela permettra d’identifier les freins et enjeux de la mobilité durable. La seconde phase consistera en la co-construction d’un programme d’actions concrètes, incluant des mesures de sensibilisation et des solutions adaptées aux besoins identifiés.
Les activités du Printemps de la transition écologique
Le lancement de l’enquête coincidera avec une multitude d’activités organisées dans le cadre du Printemps de la transition écologique. En effet, plus d’une vingtaine d’animations seront proposées par plus de 30 partenaires internes et externes à l’université. Au programme, des stands d’information, des projections, des conférences et divers ateliers. Ces animations aborderont des thématiques variées telles que la gestion des déchets, la biodiversité et la réduction de l’empreinte carbone.
Un moment de partage et d’échange
La journée de la mobilité, qui aura lieu le 26 mars, sera un point d’orgue de cette semaine de sensibilisation. Lors de cet événement, la communauté universitaire pourra interagir avec les experts, découvrir des solutions innovantes et partager des expériences. Ce sera l’occasion pour chacun de contribuer à la réflexion collective sur les pratiques de mobilité et de faire entendre sa voix sur des sujets qui concernent notre avenir commun.
Les résultats de l’enquête et leurs implications
Les résultats de l’enquête, qui seront révélés en juin, serviront de base à la constitution de groupes de travail thématiques. Ces groupes auront pour mission de proposer les actions et solutions à déployer en matière de mobilité durable. En impliquant l’ensemble des acteurs de l’université, l’objectif est de s’assurer que les décisions prises seront acceptées et soutenues par la communauté.
Un diagnostic essentiel pour un futur durable
L’enquête sur la mobilité n’est pas qu’un simple outil de collecte de données. Elle est également un outil de sensibilisation qui incite chaque membre de la communauté à prendre conscience de l’impact de ses choix en matière de déplacements. Un diagnostic précis des habitudes de mobilité permettra d’ajuster les offres de services proposées par l’université, tout en favorisant une transition vers des pratiques plus respectueuses de l’environnement.
Conclusion : un futur interconnecté et responsable
À travers cette enquête et le Printemps de la transition écologique, l’Université de Strasbourg aspire à devenir un modèle en matière de mobilité durable et d’engagement social. La démarche participative qui caractérise cette initiative s’avère être une clé essentielle pour construire des solutions adaptées et durables. Ensemble, toutes les composantes de l’université sont appelées à repenser leurs pratiques de déplacement au quotidien, pour un avenir meilleur.
Témoignages sur le Printemps de la transition écologique à l’Université de Strasbourg
Dans le cadre du Printemps de la transition écologique, l’Université de Strasbourg a lancé une enquête innovante sur les déplacements de sa communauté. Les premiers retours des participants révèlent un intérêt prononcé pour les questions de mobilité durable.
Clara, étudiante en économie, témoigne : « Cette enquête est une excellente initiative. Elle nous permet d’exprimer nos pratiques de déplacement et de réfléchir ensemble aux alternatives durables que l’université pourrait promouvoir. J’espère que nos réponses contribueront à réduire notre empreinte carbone. »
Pour Maxime, professeur de biologie, l’enquête représente une opportunité : « En tant qu’enseignant, je suis convaincu que l’université doit prendre les devants en matière de durabilité. L’impact des transports sur notre environnement est considérable; il est essentiel d’évaluer nos pratiques et d’envisager des solutions concrètes. »
Anne, membre du personnel administratif, ajoute : « Je suis ravie de voir l’université s’engager dans cette démarche. Cela montre que nous sommes tous responsables. Promouvoir les transports en commun et le vélo pourrait énormément changer la façon dont nous nous déplaçons au quotidien. »
Lucie, étudiante en master d’urbanisme, souligne : « Cette enquête sur la mobilité est l’occasion de mettre en avant les solutions qui existent déjà, comme le co-voiturage ou les initiatives de marche et vélos partagés. J’espère que cela incitera d’autres étudiants à réfléchir à leurs modes de transport. »
Enfin, Paul, un jeune écologiste engagé au sein de l’université, conclut : « Le Printemps de la transition écologique est le moment parfait pour sensibiliser notre communauté. La participation à cette enquête est une première étape vers un changement nécessaire. Ensemble, nous pouvons rendre nos déplacements plus écologiques. »
